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Afrique : contre toute attente, la Confédération de l’AES voit le jour à l’issue du premier sommet !

Les pays membres de l’Alliance des États du Sahel (AES) a tenu ce samedi 06 juillet à Niamey au Niger, leur premier sommet. Ceci intervient après un départ controversé de la Communauté économique des états de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), en janvier dernier.

Les trois chefs d’États dont celui du Mali, le Colonel Asimi Goïta, du Burkina Faso, le capitaine Ibrahim Traoré et le Général Noël Tiani ont tous répondu présents à cette première rencontre qui couvre les trois juntes militaires, marquant ainsi la fin de la page CEDEAO.

Le capitaine Ibrahim Traoré, président de la transition du Burkina Faso @ DT

Pour le capitaine Ibrahim Traoré qui sortait il y a peu, le refus total de revenir à la Communauté des états de l’Afrique de l’ouest, ce n’est que le début d’une bataille pour une indépendance “réelle”. « Nous avons pris un itinéraire, et nous avançons. C’est maintenant l’indépendance réelle, la bataille ne fait que commencer », a lâché le chef de la junte burkinabé.

Le Burkinabé estime que ce premier sommet marque une étape importante et déterminante, qui permettra aux trois pays de consolider les fondements de la “vraie indépendance”, qui est vue comme “gage d’une paix véritable et d’un développement durable”, qui contribuera à l’avènement de la Confédération de l’Alliance des États du Sahel.

Ce premier sommet permettra au Mali de Goïta, au Burkina Faso de Traoré et au Niger de Tiani d’avoir des discussions profondes sur la gestion du terrorisme qui ronge les trois pays depuis des années, et qui a conduit à la venue de ces juntes au pouvoir mais également, de réfléchir d’énormes potentialités que regorge la région de l’AES pour un avenir radieux de ces trois pays.

Le Général Noël Tiani du Niger au milieu, le Colonel Asimi Goïta à sa droite et le capitaine Ibrahim Traoré à gauche @ DT

Ce premier pas est un signal fort : le Burkina Faso, le Mali et Niger se sont dressés contre la CEDEAO, qu’ils considèrent comme une communauté instrumentalisée. La guerre contre le néo-colonialisme est restée comme arme de bataille : cette nouvelle manière de vouloir imposer des choses à l’Afrique n’est pas acceptée par ces pays.

Ces États refutent carrément l’idée de recevoir des injonctions surtout de la France, pour diriger leur pays : deux poids, deux mesures, cette logique n’est plus acceptée. La France a accueilli à bras ouvert la montée au pouvoir de Mahamat Idris Deby au Tchad, au lendemain de la mort de son père et le même regard a été accordé au Gabon mais jamais pour le Mali, Burkina Faso et le Niger, où la France a même tenté d’instrumentaliser la CEDEAO pour faire la guerre à la chute Mohamed Bazoum.

À l’issue de ce premier sommet, le Burkina Faso, le Mali et le Niger ont entériné la création de la Confédération de l’Alliance des États du Sahel. La CEDEAO appartient désormais à l’histoire pour ces trois Nations, qui devront désormais former un bloc pour faire face au néo-colonialisme, qui menace le reste du continent.

La Rédaction

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