L’île d’Idjwi, joyau de la province du Sud-Kivu, a vibré aux rythmes du festival Matumaini du 16 au 18 août 2024 à Bugarula.
Pendant trois jours, l’île d’idjwi, la plus grande île d’Afrique après Madagascar, a été le théâtre d’un événement culturel et touristique d’envergure.
L’une des images fortes de ce festival est celle de ces femmes, habiles rameuses qui ont participé à une compétition d’aviron sur le lac Kivu : leurs bras musclés et leur maîtrise de la pirogue ont démontré que la navigation n’est pas une activité réservée aux hommes.
“Ce travail n’est pas seulement pour les hommes”, affirme l’une d’entre elles, avec conviction. Son témoignage résonne comme une invitation à repenser les rôles traditionnels, et à valoriser les compétences de toutes et de tous.
Au-delà de l’aspect sportif des danses traditionnelles et chants, le festival Matumaini a également été l’occasion de promouvoir le tourisme sur l’île d’Idjwi : ses paysages verdoyants, ses plages de sable fin et sa biodiversité en font un véritable paradis pour les amoureux de la nature.
la promotrice du festival, Kyowene Kavugho souligne d’ailleurs l’importance de mettre en valeur ces atouts, pour attirer les visiteurs et contribuer au développement économique de la région.
Pour le Directeur provincial de l’Institut congolais pour la conservation de la nature au Sud-Kivu, l’île d’idjwi représente un potentiel immense en termes de développement durable : le tourisme, s’il est bien géré peut contribuer à la préservation de l’environnement, et à l’amélioration des conditions de vie des populations locales.
Le ministre national du tourisme s’est félicité de l’organisation de ce festival, qu’il considère comme un message positif envoyé à l’international. « Le festival Matumaini montre que la RDC est un pays qui bouge, un pays qui a des atouts touristiques exceptionnels », a-t-il déclaré.
Rappelons que le festival Matumaini s’est tenu du 16 au 18 août sur l’île d’Idjwi, en province du Sud-Kivu.
Amour Imani Christian