L’insécurité se porte bien en ville de Goma, particulièrement dans les quartiers de la partie ouest de la ville, où durant la nuit du lundi 23 à ce mardi 24 décembre, deux femmes déplacées ont été victimes d’une acte de barbarie perpétré par un élément FARDC.

Selon Dedesi Mithima, chef dudit quartier, les deux femmes déplacées ont été assassinées par un présumé militaire des Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC), dans des circonstances troublantes. L’une des victimes était l’épouse du militaire, qui aurait agi sous le coup de la colère, après avoir surpris sa femme en train de consommer de l’alcool avec une amie.

Le chef du quartier Lac vert a également rapporté qu’une autre incursion armée s’est produite dans le même quartier peu après, blessant un homme et son enfant. Les victimes ont été admises d’urgence à l’hôpital CBCA Ndosho.

Le chef de quartier a appelé à une prise de conscience collective et à une action immédiate, pour améliorer la sécurité des sites de déplacés. Il a souligné que la population doit jouer un rôle actif dans la dénonciation des comportements suspects, afin d’éviter d’autres tragédies.

« Nous sommes toujours les cibles de tout événement qui rend notre vie très difficile, surtout nous qui vivons au Goma West. Au Goma West, où il y a beaucoup d’hommes porteurs d’armes, nous sommes dans une grande confusion. On ne sait pas, celui qui vient faire l’opération. Mais, c’est quelque chose qui doit interpéler la conscience de la hierarchie, d’avoir un air regardant. Surtout dans les sites déplacés », a déclaré Dedesi Mithima.

Il a exhorté les journalistes à sensibiliser la population sur l’importance de la cohabitation pacifique, et plaidé pour une meilleure protection des personnes vulnérables.

En cette période festive, alors que les habitants espèrent célébrer Noël dans la paix et la sécurité, les événements récents rappellent que des défis majeurs persistent pour ceux qui vivent dans l’insécurité.

Promesse Kakuru