La stabilité progressive observée dans plusieurs localités du territoire d’Irumu, grâce aux efforts de l’administration militaire a permis le redémarrage des activités socio-économiques et scolaires. Mais selon la société civile forces vives d’Irumu, ce retour à la normalité masque une réalité préoccupante : les élèves étudient dans des conditions extrêmement précaires.

Pascal Kisezo, coordinateur territorial de cette structure citoyenne, a pointé du doigt l’état lamentable de certaines écoles, notamment celle de Balingina 2, où les enfants suivent les cours sans infrastructures adéquates, ni fournitures scolaires de base.

« Il est encourageant de voir les enfants retourner à l’école après une période de violences et de déplacements, mais leurs conditions d’études restent extrêmement précaires », a-t-il déclaré ce vendredi 02 mai, au micro de la cellule de communication territoriale d’Irumu.

Il appelle le gouvernement congolais ainsi que les organisations humanitaires œuvrant dans le domaine de l’éducation à intervenir d’urgence pour garantir un cadre scolaire digne et sécurisé.

La société civile insiste sur la nécessité d’une réponse rapide et concrète pour éviter que cette reprise scolaire ne soit qu’un mirage dans un environnement encore fragilisé.

Héritier Ramazani