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RDC : un nouveau souffle pour le transport aérien

La République démocratique du Congo s’engage résolument dans une nouvelle ère de développement, marquée par d’ambitieux projets d’infrastructures et de mobilité.

Lors du 14ème conseil des ministres, le vice-Premier ministre en charge du Transport, Jean-Pierre Bemba a dévoilé une série de mesures visant à moderniser le réseau de transport, à attirer les investissements étrangers et à renforcer la souveraineté aérienne du pays.

Un réseau ferroviaire redynamisé

Le corridor de Lobito, artère vitale pour l’économie de la région, est au cœur des préoccupations du gouvernement congolais. La modernisation de la voie ferrée sur le tronçon Kolwezi-Dilolo, longue de 427 kilomètres, devrait révolutionner le transport des minerais en provenance des provinces du Grand Katanga et du Grand Kasaï.

Ce projet ambitieux, en synergie avec les importants investissements réalisés par l’Angola sur sa portion du corridor, promet d’ouvrir de nouvelles perspectives pour les échanges commerciaux et de renforcer l’intégration régionale.

Un ciel congolais plus ouvert

Le secteur aérien congolais connaît également un renouveau. La création d’une nouvelle compagnie aérienne nationale, “Air Congo“, en partenariat avec le groupe Ethiopian Airlines, marque un tournant décisif. Ce projet, porté par une volonté de redonner à la RDC sa souveraineté aérienne, devrait permettre de développer un réseau de desserte domestique et international plus étendu et plus compétitif. Le premier vol inaugural est prévu pour le 1er décembre prochain.

Parallèlement, le gouvernement s’efforce de sauver Congo Airways, la compagnie nationale existante, en lui accordant un délai supplémentaire pour répondre aux exigences de l’IATA. Cette démarche témoigne de la volonté de préserver un acteur historique du transport aérien congolais.

Attirer les investissements étrangers

Pour accélérer le développement économique du pays, le gouvernement congolais mise sur l’attraction des investissements étrangers, notamment chinois. Une task force a été mise en place pour suivre et renforcer la coopération sino-congolaise. Cette initiative devrait permettre de concrétiser les engagements pris lors du forum de coopération sino-africain, et de mobiliser des financements pour de nombreux projets d’infrastructures.

Amour Imani Christian

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