Du jeudi 19 au vendredi 20 décembre, la ville de Goma a accueilli une initiative marquante destinée à outiller la jeunesse sur les techniques de plaidoyer. Organisée par l’ONG Kiyo RDC, cette formation a rassemblé les jeunes membres du NYAB (National youth advocacy board), venus de Goma, Masisi, Nyiragongo et Sud-Kivu dans le but de leur transmettre des connaissances et des compétences essentielles pour défendre efficacement leurs droits de jeunes entrepreneurs.
Un engagement pour le changement communautaire
Lors de la formation, Monsieur Etienne Kambale, expert en plaidoyer et acteur de la société civile au Nord-Kivu a animé des sessions interactives, mettant l’accent sur des cas pratiques issues de la vie quotidienne des participants.
Ces derniers ont également eu l’occasion de travailler en groupes pour identifier les défis majeurs auxquels les jeunes entrepreneurs font face tels que les tracasseries administratives, la surfacturation des taxes et l’insecurité.
En s’appropriant ces techniques, les jeunes du NYAB se préparent à devenir des porte-paroles actifs de leurs communautés auprès des autorités locales, régionales et internationales.
Témoignages des participants
Pour plusieurs jeunes, cette formation a été une expérience transformative. « Grâce à cette formation, je comprends mieux comment structurer mes idées pour plaider efficacement en faveur des droits des jeunes entrepreneurs », a déclaré un participant.
Une autre participante a ajouté : « Je me sens maintenant capable de dialoguer avec les décideurs locaux, et de faire entendre la voix de notre communauté ».
Un pas vers un avenir prometteur
Cette formation marque une étape importante dans la promotion de la participation citoyenne, et la responsabilisation des jeunes du Nord et Sud-Kivu. À travers les techniques acquises, ces derniers pourront jouer un rôle clé dans la résolution des problèmes sociaux et le développement de solutions durables.
Enfin de compte, cette initiative de l’ONG Kiyo RDC contribue non seulement à renforcer les capacités des jeunes, mais également à construire une société plus inclusive et résiliente, où les voix des jeunes sont entendues et valorisées.
Bahati Amuli Faustin