En déplacement à Goma, les déplacés ayant fuis les hostilités entre les rebelles M23 et les forces loyalistes, demeurent une cible des hommes armés, pendant que l’insécurité bat record dans la ville de Goma.

Dans la nuit du dimanche 17 au Lundi 18 novembre, le site des déplacés Baraka, situé au quartier Mugunga a été la cible des bandits armés, touchant plus de 50 ménages, agressant un nombre important de déplacés.

Au travers son président, le Conseil des jeunes de la commune de Karisimbi a exprimé son indignation face à ces actes criminels, et a condamné fermement le cambriolage. Claude Rugo s’interroge sur l’absence d’interventions des forces de l’ordre, pourtant présent dans ce site. « Comment ces hors-la-loi peuvent-ils agir pendant une heure de temps, alors que les services de sécurité sont à quelques minutes ? » s’est-il exclamé.

Le président du conseil de la jeunesse de Karisimbi rappelle aux policiers leurs responsabilités essentielles en matière de protection des citoyens. « La police doit être dynamique et répondre aux desideratas des déplacés », a-t-il insisté, soulignant que les agents doivent être proactifs pour prévenir de telles situations.

Claude Rugo a réitéré l’importance d’organiser un bouclage systématique dans les sites des déplacés. Selon lui, il est crucial d’identifier les éventuels de contrer ces bandits armés, qui pourraient se cacher dans les site des déplacés.

Cette vague d’attaques laisse croire les défis sécuritaires auxquels sont confrontés les déplacés ayant fui les les atrocités dans les territoires de Rutshuru, Masisi et Nyirangongo.

Promesse Kakuru