Un coup de théâtre, un rebondissement autour de la guerre d’agression que subit la République démocratique du Congo. Ces derniers mois ont été difficiles avec une stratégie d’évitement adopté entre le Président Félix Tshisekedi et son homologue rwandais Paul Kagame.

Contre toute attente, les deux hommes se sont rencontrés mardi à Doha au Qatar, sous la médiation de l’Émir du Qatar, Son Altesse Sheikh Tamim bin Hamad Al-Thani pour conduire à la désescalade sur le terrain des combats.

Cette rencontre est vivement saluée par le Président de la Commission de l’Union africaine (UA), Mahamoud Ali Youssef. Il salue l’engagement de deux Présidents en faveur du dialogue et de la résolution pacifique de la crise dans l’Est de la République démocratique du Congo.

Pour Mahamoud Ali Youssef, « leur engagement reflète un véritable leadership et une reconnaissance commune que la paix, la sécurité et la stabilité sont indispensables à la prospérité de leurs Nations et de la région plus large de Grands lacs ».

Sur le terrain, les affrontements se sont poursuivis ce mercredi, avec des combats qui se sont rapprochés de la cité de Walikale-centre dans la province du Nord-Kivu. Les rebelles accentuent leur pression dans le milieu, défiant tous les appels du cessez-le-feu.

La première tentative de réunir les deux chefs d’État était le 15 décembre 2024 à Luanda, et le Président rwandais était absent. La rencontre du 08 février lors de la réunion de l’EAC-SADC, cette fois-là, le Président Congolais avait suivi les discussions en visioconférence. Malgré cela, les deux hommes n’ont cessé de se rejeter la responsabilité du conflit dans l’Est de la RDC.

GM