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Dossier de surfacturation des forages et lampadaires en RDC : Kazadi-Rubota, deux poids, deux mesures !

L’ancien ministre des Finances, Nicolas Kazadi se trouve dans un tourment. Le Procureur général près la Cour de cassation, Firmin Mvondo avait interdit depuis avril dernier, la sortie du précité du territoire national de la République démocratique du Congo et contre toute attente, le même a autorisé le départ de Nicolas Kazadi vers Paris, en raison de “soins médicaux”.

L’autorisation étant décidée, le concerné pensait trouver une voie de sortie. Néanmoins, il ne fallait pas compter sur les agents de la Direction générale de migration (DGM), qui ont empêché celui-ci de prendre son vol.

Ce refus de la DGM a un trait avec le communiqué du ministre d’état, Ministre de la justice et garde des sceaux, Constant Mutamba qui avait clairement signifié que “toutes les dispositions étaient prises pour que tout celui qui sera reconnu auteur ou complice ne soit soustrait des poursuites”, revenant sur la levée de l’interdiction de sortie qui frappait l’ancien ministre des Finances.

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En avril, le Procureur avait présenté des craintes de voir Nicolas Kazadi alors ministre de finances, François Rubota du Développement rural et M. Guy Mikulu, tous trois cités dans un dossier de détournement des deniers publics, “se soustraire des poursuites judiciaires”. Depuis, aucun de trois n’a quitté le territoire de République démocratique du Congo.

François Rubota est déjà logé dans les enceintes de la prison centrale de Makala à Kinshasa. Nicolas Kazadi comme la plupart des politiques congolais, quand il s’agit de rendre compte de leur gestion devant la justice, ils demandent souvent des sorties pour des “soins médicaux” à l’étranger, alors qu’ils n’étaient jamais annoncés lors de l’exercice de leur fonction hors du territoire national pour la même cause.

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Jean-Claude Katende, un défenseur des droits humains s’étonne de ce traitement de “deux poids, deux mesures” appliqué dans ce dossier. “Nicolas Kazadi va se faire soigner et les autres congolais sont envoyés en prison”, ne comprend pas l’acteur.

Pourtant, il a vu venir cette manière de faire. “Je savais qu’on n’allait pas envoyer un fils de famille en prison. Chacun devra tirer des leçons sur la nature de nos dirigeants”.

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Nicolas Kazadi et les autres sont retenus au pays, pour raison des enquêtes sur la surfacturation des forages et lampadaires. En effet, l’État congolais avait déboursé au moins 300 mille dollars américains pour l’acquisition de ces matériels, un prix exhorbitant.

Le Procureur général près la Cour de cassation avait alors initié des enquêtes sur le dossier. Récemment, l’Assemblée nationale avait décidé de la levée des immunités de l’ancien ministre des Finances pour permettre à la justice de faire son travail, avec demande de lever l’interdiction de sortie du député national du territoire national de la République démocratique du Congo.

Comme François Rubota, son coéquipier dans ce présumé détournement, l’ancien ministre des Financiers devra se retrouver dans son “chapiteau” à Makala, en attendant de passer à la barre pour répondre de ces accusations devant la justice, que de chercher un faux-fuyant pour se soustraire des poursuites judiciaires.

Guerschom Mohammed

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