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Des mercenaires blancs dans la garde de Félix Tshisekedi à Lubumbashi : de quoi se doute le président ?

Il ne fait l’ombre d’aucun doute, le Président Félix-Antoine Tshisekedi a de nouveaux visages « blancs » dans sa garde rapprochée. Leur première apparition s’est faite remarquer le jeudi 20 juin dernier à Lubumbashi, dans la province du Haut-Katanga.

Ce jour-là, revenant d’Afrique du sud où il était pour la cérémonie de l’investiture du Président Cyril Ramaphosa, le chef de l’Etat congolais devrait inaugurer les trains du Service national. Un sujet dans un autre, des hommes « blancs » bien armés assurent la sécurité du Président Félix-Antoine Tshisekedi.

La province du Haut-Katanga, issue du démembrement de la grande province du Katanga est non seulement le fief de l’opposant Moïse Katumbi et pire, c’est le bastion de l’ancien président Joseph Kabila, dont l’ombre tourne depuis son départ du pouvoir autour de Félix Tshisekedi, qui subit une certaine pression depuis la fin du mariage de tous les enjeux, FCC-CACH.

De quoi Tshisekedi a-t-il peur ?

L’arrivée de Félix Tshisekedi au pouvoir après les élections générales de 2018 est entourée de beaucoup de zones d’ombre. Les accords qui ont concouru au mariage entre les anciens opposants et le pouvoir sortant, cédant place à la première alternance démocratique demeurent lettre dans l’enveloppe.

Félix Tshisekedi aura-t-il violé ces accords ? La question demeure et aucune réponse.

Les récents événements avec la démonstration de force de Christian Malanga, bien que négligé a laissé des traces indélebiles. La fragilité, la faille dans le service de sécurité est sortie à la lumière. Christian Malanga et sa bande ont investi, bien que de courte durée, le Palais de la Nation, bureau officiel du chef de l’État et symbole du pays, jusqu’à élever le drapeau du « Nouveau Zaïre » a été un signal fort.

Cette situation, couplée au fait que certains généraux des Forces armées de la République démocratique du Congo demeurent « fidèles » à l’ancien président, dont les « va-et-vient » inquiètent accentue le doute. Comprendre que les armes ont franchi tous les points stratégiques jusqu’à atteindre le Palais de la Nation, Félix Tshisekedi est devenu « méfiant ».

Ces « mercenaires » pourront alors faire partie de la garde rapprochée du chef de l’État, dont la quiétude est vitale pour le reste des institutions. Le meilleur serait que ces « blancs » forment une nouvelle unité de la garde républicaine pour assurer la protection du Président, pour ainsi lever tout soupçon façonné de tous les coins pour discréditer le pouvoir.

Cette présence vise néanmoins à assurer la protection de Félix-Antoine Tshisekedi contre les menaces tant internes qu’externes, surtout en cette période où la République démocratique du Congo fait face à une agression rwandaise menée sous le label du Mouvement du 23 mars, M23.

Cependant, le Chef de l’État congolais nest pas le premier à faire recours à une force extérieure pour assurer sa sécurité. Le Président centrafricain Faustin-Archange Touadéra se fait sécuriser par les militaires de la force spéciale du Rwanda, sans parler des mercenaires russes de Wagner et à un moment, le Chef de l’État ghanéen Nana Akufo-Addo se faisait sécuriser par les militaires gambiens.

Il est cependant de la bonne vertu que le Président Félix-Antoine Tshisekedi multiplie d’efforts pour accroître la capacité de la Garde républicaine afin de s’assurer une meilleure sécurité des fils de la République démocratique du Congo, qui se reclame toujours un État independant.

Guerschom Mohammed

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