À l’Est de la RDC, un nouveau front de résistance s’est dressé. Cette fois, ce ne sont pas les groupes armés qui font parler d’eux, mais plutôt les organisations des jeunes, déterminées à stopper un processus qu’ils jugent opaque : l’attribution de blocs pétroliers et gaziers.
L’année dernière, la décision du gouvernement congolais de mettre aux enchères 30 blocs, dont certains empiètent sur des zones protégées et des parcs nationaux, a déclenché une vague d’indignation.
Pour l’organisation Congo nouveau, il ne s’agit ni plus ni moins que d’une destruction programmée de l’écosystème congolais, avec des conséquences désastreuses non seulement pour le pays, mais aussi pour la planète entière.
Face à cette situation, elle a pris l’initiative d’organiser des dialogues sociaux, réunissant des acteurs de la société civile, des experts et des représentants des communautés locales.
L’objectif est clair : élaborer des stratégies pour exiger la transparence dans les négociations autour de ces blocs pétroliers et gaziers.
Les griefs de Congo nouveau sont multiples. elle dénonce d’abord un manque flagrant de transparence dans le processus d’attribution des blocs.
“Les appels d’offres ont été lancés sans consultation adéquate des populations locales, ni étude d’impact environnementale approfondie. Or, il s’agit de zones d’une immense richesse écologique, abritant une biodiversité unique au monde. L’exploitation pétrolière et gazière, si elle n’est pas encadrée par des mesures strictes, pourrait causer des dégâts irréversibles à ces écosystèmes fragiles”, a fait savoir Emmanuel Ndimwiza, membre de Congo nouveau.
Cette mise en vente continue à faire parler d’elle. Des organisations environnementales étaient les premières à hausser la voix et dénoncer cette situation et veulent toujours voir le gouvernement congolais revenir sur cette décision et en cas d”impossibilité, de revoir les procédures de cette vente.
Amour Imani Christian