Lors d’une conférence de presse animée ce mercredi 10 juillet au centre de presse à Goma, la Commission de discipline et d’éthique professionnelle de l’Union nationale de la presse du Congo, section du Nord-Kivu a donné la lumière sur une “prétendue” adhésion des journalistes au sein de la rébellion du M23, soutenus par le Rwanda et l’Ouganda.
Pour Valery Mukosasenge, son président, ce sont de “folles rumeurs“. “Il y a aucun journaliste qui a adhéré au M23”, et que Magloire Paluku et Delion Kimbulumpu, cités dans cette affaire n’étaient plus des journalistes.
“Magloire Paluku n’était plus journaliste, il était devenu politique”, faisant allusion au poste de conseiller occupé pendant un temps au ministère de la culture et arts. “Notre métier, c’est de faire le choix entre la communication et l’information”, précisant que “Si vous faites la communication, ce que vous n’êtes plus journaliste”, indiquant que le poste qu’occupait Magloire Paluku était “purement politique“.
Le second sur la liste, Delion Kimbulumpu, après son départ de la radio Okapi a travaillé en tant que conseiller en matière de communication du feu Abbé Apollinaire Malu Malu et de Corneille Nangaa, actuel président politique du M23, à la Commission électorale nationale indépendante, Ceni. “Ils n’étaient plus des journalistes”, table et persiste la Commission.
Albert Kambale, journaliste de l’Agence congolaise de presse (ACP), également cité dans cette rumeur, garde son statut de journaliste. “Je confirme qu’il est encore journaliste”, indique Valery Mukosasenge, soulignant que la photo qui circule, est une ancienne prise lors de la première rébellion du même mouvement à 2014. “On a à tord l’associer à l’adhésion au M23”.
La Commission de discipline et d’éthique professionnelle de l’UNPC/Nord-Kivu n’a ni confirmé ni infirmé l’adhésion de deux anciens confrères dans la rébellion du Mouvement du 23 mars, M23. Pour elle, il revient aux deux de se prononcer sur leur situation actuelle.
La Rédaction