Durant la nuit du lundi 5 au mardi 6 août 2024, le quartier de Kasika, situé dans la commune de Karisimbi a été le théâtre d’une série de cambriolages perpétrés par des bandits armés.

Malgré les appels à l’aide lancés aux services de sécurité, aucune intervention n’a été enregistrée.

Face à cette recrudescence, la question de l’efficacité des forces de l’ordre se pose avec acuité. Les habitants de Goma, déjà éprouvés par une situation sécuritaire précaire, se sentent abandonnés par les autorités.

Alors que les bandits opéraient en toute impunité, les services de sécurité, pourtant nombreux, semblaient absents du terrain. Malgré la présence d’un gouverneur militaire, d’un maire policier et de deux bourgmestres policiers, rien n’a été fait pour empêcher la poursuite de ces actes de barbarie.

La population s’interroge sur la réelle mission des forces de l’ordre, censées assurer leur protection. Pourquoi ces dernières ne sont-elles pas intervenues pour mettre fin à cette opération ?
Cette question résonne d’autant plus fort que les autorités urbaines semblent indifférentes aux souffrances de la population.

Jusqu’à présent, aucun communiqué officiel n’a été publié pour faire la lumière sur ces événements, qui affectent les populations locales.

Les habitants de Goma attendent des réponses claires et des mesures concrètes pour lutter contre l’insécurité grandissante dans la ville, surtout dans ses parties Ouest et Nord.

Amour Imani Christian