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Génocost : un enterrement noirci de honte, loin des promesses

Au cimetière du Génocost à Kibati dans le territoire de Nyiragongo, où reposent les corps de 200 civils victimes de l’agression rwandaise, un spectacle d’une cruauté inouïe s’est déroulé lundi 2 septembre 2024.

Alors que la ministre des droits humains avec une grande délégation s’est dépêchée à Goma pour organiser des funérailles dignes de ces innocents, la réalité sur le terrain a été bien différente.

La ministre des droits humains et sa délégation

Selon nos sources, le déroulement de la cérémonie funèbre a été loin de répondre aux attentes. Les autorités censées assurer le bon déroulement de la cérémonie, se sont mystérieusement retirées du cimetière avant même la fin des inhumations.

“C’était supposé être un moment de recueillement et de respect pour nos morts, mais au final, c’est l’indifférence et le mépris qui ont prévalu”, déplore une activiste.

Le plus choquant reste l’utilisation d’enfants pour effectuer les travaux les plus pénibles, comme couvrir les tombes.

Des images bouleversantes, largement diffusées sur les réseaux sociaux, montrent des enfants et des femmes déplacées, épuisés et en larmes, s’acquittant seuls de cette tâche douloureuse.

“Où est passée la dignité promise par les autorités ? Où sont passés les fonds alloués pour organiser des funérailles dignes ?”, s’interroge Ashuza Nabugorhe Aaron, un jeune leader de Goma.

Ces questions restent sans réponse. Les familles endeuillées, se sentent une nouvelle fois trahies par les autorités : ce qui devait être un moment de recueillement s’est transformé en une humiliation supplémentaire.

Amour Imani Christian

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