Après avoir levé les restrictions concernant les commerçants de « Tora », c’est désormais autour des vendeurs et acheteurs d’objets usagés, communément appelés « Bwaka », d’être reautorisés à reprendre leurs activités dans la ville de Goma. La décision a été prise ce vendredi 21 mars à l’issue d’une réunion décisive présidée par le Naire adjoint, Désiré Ngabo Kisuba, représentant du maire de la ville.

Cette mesure survient après plusieurs jours d’incertitude et de restrictions pour ces commerçants qui, jusque-là, étaient dans l’impossibilité d’exercer librement leurs activités sur les marchés de la ville.

Ces vendeurs, qui jouent un rôle important dans l’économie locale, se spécialisent dans la vente d’objets usagés, allant des vêtements aux appareils électroménagers, en passant par une variété d’articles du quotidien. Leur activité, bien que souvent stigmatisée, constitue un pilier pour de nombreuses familles à Goma, en offrant des produits à moindre coût.

Le coordinateur de l’association des vendeurs de « Bwaka » a exprimé sa joie et son soulagement suite à cette décision. En remerciant les autorités urbaines, il a souligné l’importance de cette réouverture pour la survie de plusieurs commerces familiaux, et pour l’accessibilité aux biens de consommation pour la population. Selon lui, cette autorisation représente une bouffée d’air frais après une période de fermeture imposée, et il espère que cette décision sera accompagnée de mesures favorables pour une meilleure organisation de ces activités.

Lors de la réunion, le maire adjoint, Désiré Ngabo Kisuba a rappelé l’importance de maintenir un équilibre entre les impératifs de sécurité, d’hygiène et de dynamisme économique. Il a également encouragé les vendeurs à respecter les règles établies pour garantir la sécurité des transactions, et la préservation de l’environnement commercial.

La levée de cette restriction intervient après des jours de concertations avec les parties prenantes, et s’inscrit dans un cadre de modernisation des marchés de Goma. Les autorités locales ont promis de continuer à œuvrer pour l’amélioration des conditions de travail des commerçants, tout en veillant à la sécurité et à l’ordre public.

Cette décision devrait ravir de nombreux habitants de Goma, qui bénéficieront ainsi d’un accès plus facile aux produits à prix abordables. Les « Bwaka » ne sont plus seulement un commerce informel, mais un secteur vital pour l’économie locale et la satisfaction des besoins quotidiens des populations

Bahati Amuli Faustin