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Goma : des députés absents et silencieux face à la souffrance de leur base

Alors que la ville de Goma est en proie à une insécurité grandissante et que les besoins de la population sont criants, les députés nationaux de cette circonscription semblent avoir oubliés leur rôle premier.

Loin d’être des représentants actifs et engagés, ils apparaissent plus préoccupés par des activités protocolaires que par les véritables enjeux de leur mandat.

Les attentes des électeurs de Goma sont claires : ils souhaitent que leurs députés soient des intermédiaires efficaces entre eux et les institutions, qu’ils défendent leurs intérêts au sein du parlement et qu’ils les tiennent informés de l’action politique.

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Le constat de Kivu7 est que ces attentes sont loin d’être satisfaites : de nombreux députés de la circonscription de Goma semblent ignorer les fondamentaux de leur mandat.

Alors que les lois de la République leur confient la mission de représenter les citoyens, de voter les lois, de contrôler l’action du gouvernement et de porter la voix de leurs électeurs au sein de l’hémicycle, certains se contentent d’une présence passive.

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Les vacances parlementaires sont l’occasion pour eux de se reposer, mais aussi de rendre compte à leurs électeurs de leur activité. Or, à Goma, rares sont ceux qui ont organisé des réunions publiques pour présenter un bilan de leur mandat ou pour recueillir les préoccupations de leurs concitoyens.

La situation sécuritaire à Goma s’aggrave de jour à jour, mais les députés de la circonscription semblent étrangement silencieux.

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Alors que les habitants vivent dans la peur et que les incidents se multiplient, aucun d’entre eux n’a pris l’initiative d’interpeller le gouvernement sur cette question cruciale. Au lieu de cela, certains se sont contentés d’accueillir des délégations ministérielles, une tâche qui, bien que noble, ne constitue pas leur priorité.

Un besoin urgent de formation

Face à ce constat alarmant, il apparaît urgent de renforcer la formation des députés. Une session de formation d’une durée de deux semaines permettrait à ces élus de mieux appréhender leur rôle, de développer leurs compétences en matière de communication et de les sensibiliser aux enjeux spécifiques de leur circonscription.

Amour imani Christian

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