La ville de Goma, chef-lieu de la province du Nord-Kivu, connaît un paradoxe saisissant. Alors qu’elle se débat avec un contexte sécuritaire de plus en plus instable marqué par des tueries, des braquages et des cambriolages récurrents, elle assiste quand-même à un renouveau urbain inattendu, piloté par une figure inhabituelle : le gouverneur militaire ad interim, le Général-major Peter Cirimwami Nkuba.
Depuis sa prise de fonction, le Général-major Cirimwami a surpris par son engagement en faveur du développement de Goma.
Alors que les gouvernements civils précédents semblaient avoir délaissé la ville, le gouverneur militaire a lancé d’ambitieux projets d’infrastructures : routes dégradées, marchés vétustes, manque d’eau potable : autant de défis auxquels il s’attaque avec détermination.
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Les habitants de Goma saluent ces initiatives. Les nouvelles routes bitumées facilitent les déplacements, les forages améliorent l’accès à l’eau et les nouveaux marchés dynamisent l’activité économique.
Ces réalisations sont d’autant plus appréciées qu’elles contrastent avec l’immobilisme des précédentes administrations.
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la Sécurité, le talon d’achille
Si le Général-major Cirimwami excelle dans le domaine du développement, il peine à enrayer la violence qui gangrène la ville : les groupes armés continuent d’opérer, semant la terreur parmi la population. Malgré certaines mesures, l’insécurité se multiplie, laissant les habitants dans la peur et l’incertitude.
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Ce paradoxe interroge : Comment un militaire parvient-il à mener de grands travaux tout en étant incapable de garantir la sécurité de ses administrés ?
Les habitants de Goma, tout en reconnaissant les efforts du gouverneur, réclament des résultats concrets en matière de sécurité. Ils aspirent à vivre dans une ville où ils peuvent se déplacer librement et vaquer à leurs occupations sans crainte.
Amour Imani Christian