L’assassinat d’un motocycliste, membre de l’Association nationale des motards du Congo (ASNAMOC), par des présumés soldats de l’unité Police militaire (PM), a plongé tôt le matin de ce lundi 05 août, la ville de Goma dans l’émoi.
Ce drame, survenu samedi dernier aux environs de 18 heures dans le territoire de Nyiragongo alors que la victime se trouvait devant son domicile, a suscité l’indignation au sein de la communauté des conducteurs de taxi-moto.
Le président de l’ASNAMOC dénonce avec fermeté, cet acte de barbarie et pointe du doigt les forces de l’ordre. Selon lui, de tels incidents sont devenus récurrents depuis la mise en place de l’interdiction de circulation de moto après 18 heures.
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Profitant de cette mesure, certains agents de sécurité abuseraient de leur pouvoir, et commettraient des bavures en toute impunité.
“Nous sommes fatigués de voir nos collègues perdre la vie de cette manière. L’interdiction de circuler après 18h ne fait qu’encourager les dérapages, et ne contribue en rien à améliorer la sécurité des citoyens”, a-t-il déploré.
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L’ASNAMOC appelle les autorités provinciales à reconsidérer cette mesure restrictive, et à renforcer la formation des forces de l’ordre afin d’éviter de tels drames.
Par ailleurs, l’Association exige l’ouverture d’une enquête approfondie sur cet assassinat, et réclame que les responsables soient traduits en justice.
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Amour Imani Christian