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Goma : la nuit, tombeau des innocents

La ville de Goma est actuellement plongée dans un bain de sang : les meurtres se multiplient, semant l’effroi parmi les habitants.

La dernière victime en date, Bel Ami, un jeune homme plein d’avenir, qui a été froidement abattu dans la nuit de mardi 13 à mercredi 14 août 2024. Ce nouveau drame vient s’ajouter à une longue liste de violences, qui endeuillent la ville.

Le jeune Bel Ami, lâchement abattu mardi à Goma @ DT

Les quartiers périphériques, comme Ndosho, Kyeshero, Mabanga-Sud, Kasika , Marengo et Bujovu sont devenus des zones de non-droit où la peur règne en maître.

Cinq personnes assassinées en une semaine, un bilan macabre qui témoigne de l’ampleur de la crise. Devant cette situation alarmante, la société civile s’élève et réclame la levée de l’état de siège, une mesure qu’elle juge inefficace pour endiguer la violence.

Les jeunes, eux poussent un cri d’alarme poignant : “Vivons comme les chauves-souris”. Cette expression, aussi choquante que révélatrice, traduit l’angoisse d’une population prise au piège.

À Goma, la nuit est synonyme de terreur, les habitants vivent dans la crainte d’être la prochaine cible.

Les causes de cette recrudescence de la violence sont multiples et complexes : la présence en ville de jeunes patriotes armés dit “Wazalendo”, la porosité des frontières, la circulation libre des militaires que policiers armés déserteurs et la faiblesse des institutions, autant de facteurs qui alimentent l’insécurité.

Sous d’autres cieux, on demanderait aux populations de ne pas visiter la ville de Goma, surtout avec ce desastre qui s’installe chaque jour comme un quotidien pour les civils : la peur, les tueries et les coups de balles nocturnes au son d’un concert.

Amour imani Christian

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