Malgré des violations en cascade de la trêve humanitaire, les États-unis ont contre toute attente, prorogée cette trêve de 15 jours supplémentaires dans la guerre d’agression que mene le Rwanda sous couvert du M23 en République démocratique du Congo.

Lancée depuis le 5 juillet dernier, cette trêve a été violée à maintes reprises par les supplétifs de l’armée rwandaise, qui ont même largué des bombes sur la localité de Bweremana en territoire de Masisi où au moins sept personnes qui avaient perdu la vie, seront enterrées le 02 août prochain (Génocost) après une cérémonie symbolique.

“Même si les parties au conflit ont largement respecté la trêve, nous condamnons la perte de vies civiles à Bweremana et travaillerons avec le mécanisme de vérification ad hoc, pour enquêter sur cette affaire et sur d’autres situations potentielles de violations et de tenir les parties responsables”, a écrit la Maison blanche qui reconnait au moins qu’il y a eu des violations et d’éternelles condamnations, alors que des vies se perdent.

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La Maison blanche veut utiliser cette prolongation pour favoriser la cessation immédiate des hostilités. Les États-unis font abstraction du processus de Nairobi. Ils mettent en avant celui de Luanda, souvent évoqué par Kinshasa pour une probable désescalade.

“En soutien au processus de Luanda, nous nous engageons à travailler avec les gouvernements de la RDC, du Rwanda et de l’Angola pour utiliser cette prolongation de la trêve pour définir une série de mesures visant à parvenir à une cessation durable des hostilités”, ce qui pourra s’accompagner du retour des déplacés dans leurs entités.

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C’est la première prorogation de cette trêve humanitaire. Étant habitué aux prorogations éternelles de l’état de siège instauré depuis plus de deux ans dans les provinces du Nord-Kivu et de l’Ituri, d’aucun craint de voir cette situation devenir normale avec des cessations temporaires des hostilités que de resoudre définitivement le problème.

La Rédaction

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