Le Parlement des jeunes de l’Ituri a disputé un match amical de football contre le contingent indonésien de la MONUSCO, le week-end dernier à Bunia. Une initiative qui allie sport et diplomatie locale, avec pour objectif de renforcer la collaboration entre la jeunesse iturienne et les forces de maintien de la paix des Nations Unies.
La rencontre s’est déroulée dans une atmosphère détendue et fraternelle, sous les regards de plusieurs curieux venus encourager les deux équipes. Sur le terrain, les jeunes n’ont laissé aucune chance à leurs adversaires, s’imposant avec un score sans appel de 8 buts à 2. Mais bien au-delà du résultat, ce sont les valeurs de paix, de dialogue et de coopération qui étaient mises en avant.
« Les jeunes doivent s’impliquer activement dans la construction de la paix. Le football est un outil puissant pour consolider nos relations avec les partenaires comme la MONUSCO », a souligné Gloire Ibrahim Abasi, président du Parlement des jeunes, à l’issue de la rencontre.
Le président du Parlement des jeunes de l’Ituri a salué l’ouverture du contingent indonésien, et a plaidé pour la multiplication de ce type d’activités. Selon lui, ces moments de partage permettent de briser les barrières, de favoriser la compréhension mutuelle et d’impliquer davantage la jeunesse dans les dynamiques de sécurité et de réconciliation communautaire.
Cette initiative s’inscrit dans le cadre d’un programme plus large de renforcement de la collaboration civilo-militaire dans la province. D’autres matchs amicaux sont en préparation, notamment contre les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) et les troupes ougandaises de la UPDF, engagées aux côtés des FARDC dans la lutte contre les groupes armés actifs en Ituri.
Pour les organisateurs, le sport représente un levier de cohésion sociale et un moyen efficace de sensibiliser les jeunes à leur rôle dans la stabilisation de la province. Ces échanges sportifs pourraient également servir de plateforme pour discuter des enjeux locaux, et renforcer la confiance entre la population civile, les forces de sécurité et les partenaires internationaux.
Rédaction