Le sénateur Mumbere Machozi Papy condamne les attaques meurtrières des Forces Démocratiques Alliées (ADF) dans les localités de Masau, Masala et Kabweke, près de Cantine, dans le territoire de Beni, au Nord-Kivu.
Dans un message de compassion paru ce lundi, Mumbere Machozi dit avoir un coeur qui seigne, suite à cette tragédie. Tout en présentant ses condoléances aux familles des victimes, l’élu du Nord-Kivu exprime son soutien aux Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC).
“Ces douloureux événements surviennent au moment où la partie Sud de la province du Nord-Kivu fait face à la dégradation sécuritaire et humanitaire, suite à la menace des rebelles du M23 et ses soutiens. Je présente mes très sincères condoléances aux familles des victimes de ces massacres, au territoire de Beni et à toute la province du Nord-Kivu ainsi endeuillés. A l’occasion, j’exprime également tout mon soutien aux Forces Armées de la République Démocratique du Congo et à toutes les forces engagées dans la défense de la patrie aussi bien au Nord-Kivu qu’en Ituri”, lit-on dans ce message.
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Au même moment, le sénateur Papy Machozi appelle à l’unité et à la mobilisation contre toutes les forces négatives et étrangères qui, depuis plusieurs années secouent la province du Nord-Kivu.
“Je demande à notre Gouvernement, qui sera incessamment installé de faire de la question sécuritaire eu pays la priorité des priorités, à court terme, son plan quinquennal. Il est temps d’intensifier les opérations militaires dans les zones les plus vulnérables à l’activisme des groupes criminels à l’Est du pays, afin de résoudre définitivement cette souffrance des populations innocentes qui n’a que trop duré”, a martelé Papy Machozi.
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En outre, il appelle la communauté d’ouvrir une “enquête judiciaire” sur les crimes contre l’humanité commis dans la région de Beni, Rutshuru, Nyiragongo et Masisi, au Nord-Kivu.
“Les auteurs doivent être mis devant leurs responsabilités et finalement mis hors d’état”, insiste-t-il.
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Pour rappel, la nuit du 08 juin 2024 a été cauchemardesque pour les habitants du groupement Baswagha-Madiwa, dans le secteur de Beni. Selon le Gouvernement congolais, 41 personnes ont été exécutées par armes blanches aux côtés de nombreuses autres blessées. Sur place, des maisons des civils, des structures sanitaires ont été incendiées par les ADF.
Magloire Tsongo à Goma