Suite au plaidoyer du député national Mwanza Hamissi Singoma, président provincial du patronat du Nord-Kivu et fondateur du parti “Débout la Patrie”, le gouvernement congolais a adopté une série de mesures, visant des allègements fiscaux.
Ces mesures, validées par le comité de conjoncture économique, visent à soulager les entreprises et les populations de la province, durement touchées par la guerre.
En effet, face à la situation critique du Nord-Kivu, rongé par les conflits armés et les exactions des groupes armés, le député national Mwanza Hamissi Singoma n’a cessé de tirer la sonnette d’alarme.
Dans une correspondance adressée à la Première ministre en juin dernier, il avait notamment plaidé pour la reconnaissance de la province comme zone sinistrée, la suppression de taxes illégales et l’amélioration des infrastructures.
Les efforts de l’élu de Nyiragongo ont porté leurs fruits. Le président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, a lui-même demandé que des mesures soient prises pour alléger la pression fiscale sur les populations.
Le gouvernement a ainsi adopté un ensemble de mesures concrètes, parmi lesquelles : suspension des missions de contrôle, sursis des mesures de recouvrement forcé, facilité de paiement par échelonnement, non application des pénalités de recouvrement, réduction des taxes, adaptation des heures d’ouverture de la douane, etc. Ces mesures vont permettre de revitaliser l’économie locale, et d’améliorer le pouvoir d’achat des populations.
Dans une déclaration ce mardi 27 août à Goma, Débout la Patrie, le parti politique de Mwanza Hamisi Singoma se réjouit de cette avancée majeure, et félicite le gouvernement pour sa décision. Le parti appelle toutefois les autorités provinciales à veiller à l’application rapide et efficace de ces mesures sur le terrain.
Les allègements fiscaux accordés au Nord-Kivu constituent une victoire importante pour le plaidoyer mené par le député national élu de Nyiragongo, Mwanza Hamissi Singoma. Ils témoignent de la volonté du gouvernement de répondre aux besoins des populations les plus vulnérables.
Il reste désormais à évaluer l’impact concret de ces mesures sur le terrain, et à poursuivre les efforts pour rétablir la paix et la stabilité dans cette région meurtrie.
Amour Imani Christian