La rentrée scolaire 2024-2025 au Nord-Kivu est suspendue à un fil. Les enseignants, représentés par leurs syndicats, menacent de boycotter la reprise des cours si leurs conditions de travail ne sont pas améliorées.
Cette situation d’impasse est principalement due à l’insatisfaction des enseignants quant à leurs salaires, jugés insuffisants pour assurer une vie décente.
Dans une interview accordée à Kivu7 ce mardi 6 août, Bahala Shamavu, président de la Force syndicale nationale au Nord-Kivu( Fosynat), a clairement exprimé les revendications des enseignants.
Selon lui, un salaire minimum de 500 dollars américains est indispensable pour que l’année scolaire puisse débuter et se dérouler dans de bonnes conditions. Cette somme, jugée dérisoire par beaucoup, permettrait aux enseignants de subvenir à leurs besoins les plus élémentaires, et de se consacrer pleinement à leur mission d’enseignement.
Les syndicats estiment que le gouvernement doit prendre des mesures urgentes pour améliorer les conditions de vie des enseignants.
Face à cette menace de boycott, le gouvernement est appelé à trouver rapidement des solutions pour apaiser la colère des enseignants.
Les enjeux sont importants, car une année scolaire blanche aurait des conséquences désastreuses sur l’avenir de toute une génération.
Amour Imani Christian