En territoire de Nyiragongo ces dernièrs jours, la question de la reconnaissance officielle des villages a suscité de vives polémiques, opposant partisans d’une gestion strictement administrative et défenseurs d’une approche plus politique.

Au cœur de cette controverse, on retrouve la décision prise en 2016 de supprimer 12 villages, une décision qui n’a pas manqué de faire réagir, puisque trois d’entre eux ont contesté cette mesure en justice.

L’ancien administrateur du territoire avait alors annulé la suppression de ces villages, apaisant temporairement les tensions.

Cependant, la question est revenue sur le tapis, lorsque la hiérarchie a décidé de mettre en place une commission chargée d’étudier la viabilité de neuf villages, réclamant leur rétablissement. Les conclusions de cette commission, remises à l’autorité provinciale, ont été sans appel : seuls deux villages remplissaient les critères requis pour être reconnus.

C’est ainsi que, suite à cette décision, ces deux villages ont officiellement été rétablis. Les animateurs de ces communautés, validés par la commission, ont pu reprendre leurs fonctions.

Une manipulation politique démasquée

Malgré cette clarté, certains politiciens n’hésitent pas à instrumentaliser cette question pour des raisons électoralistes.

En présentant la réactivation de ces deux villages comme une création arbitraire de l’administrateur du territoire, ils cherchent à attiser les tensions et à discréditer l’action de l’administration.

Face à ces manœuvres, l’administrateur du territoire, le Commissaire supérieur principal Molossa Mboma, appelle la population au calme et à la vigilance.

Il rappelle que les décisions prises sont conformes aux normes administratives en vigueur, et qu’il a simplement exécuté les instructions de sa hiérarchie.

Rédaction Kivu7