“Pour trouver des solutions à un problème, il faut d’abord le comprendre”.
Depuis la prise du site minier de RUBAYA( site du coltan) par l’armée rwandaise, celle-ci procède au recrutement des populations pour masquer ou bander les yeux de ceux qui n’ont pas la compréhension des enjeux de la guerre à l’Est de la RDC.
La stratégie du Rwanda est de tenter de “congoliser” la guerre.
En effet, tous ces jeunes sont des Hutu congolais de Masisi.
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Le contraste est celui-ci:quand c’est le Rwanda qui les recrute, ce sont des jeunes congolais qui s’opposent à leur gouvernement.Par contre, quand c’est la RDC qui recrute les mêmes jeunes Hutu congolais à Masisi ou a Rutshuru, le Rwanda crie à la présence des FDLR dans les rangs des FARDC.
En effet, Il suffit qu’un tel jeune Hutu congolais se trouvant dans le rang des FARDC soit fait prisonnier par l’armée Rwandaise au Nord Kivu pour crier sur tous les toits qu’il s’agit des FDLR intégrés dans l’armée congolaise afin de forcer l’adhésion de la communauté internationale à la fausse cause.C’est à ce jeu auquel se livre le Rwanda depuis 30 ans.
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Je suis obligé, de par mon experience et mon expertise avérées, de faire plusieurs tribunes pour aider les congolais d’ici et d’ailleurs ( 2000kms, 5000 ou 10.000kms)et la communauté internationale à comprendre comment le Rwanda s’amuse avec la vie des congolais pour faire passer sa thèse des FDLR et de haine.Naïveté, ignorance , inattention des congolais?
Jeunes du Nord Kivu, jeunes congolais, jusqu’à quand serez-vous roulés dans la farine pour servir un agresseur qui envoie vos parents, vos enfants, vos frères et sœurs végéter dans la misère au sein des camps des déplacés, ensuite les y massacre et enfin revient pour vous recruter à poursuivre sa salle besogne?
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Ceci est une interpellation pour des congolais dignes!
Voilà pourquoi nous devons construire plutôt des ponts de paix et lorsque le Rwanda n’aura personne pour recruter, il sera obligé de nous rejoindre dans notre volonté de bâtir une paix où tout le monde a droit au chapitre.Mais en attendant, les FARDC doivent se préparer car “qui veut la paix prépare la guerre”.
NB: Mes recherches ne sont pas seulement réservées aux académiciens, elles doivent aider à changer la perception de la société sur les crises dans la région des grands lacs.
Tribune de Julien Paluku