Après deux années scolaires marquées par les affres de la guerre entre le M23 et les FARDC, les enfants de la partie Nord du groupement Busanza, en territoire de Rutshuru, retrouvent enfin le chemin de l’école.

Les inscriptions ont démarré dans de nombreuses écoles, témoignant de la volonté des parents de permettre à leurs enfants de rattraper le temps perdu.

Dans plusieurs zones de Rutshuru, la guerre a contraint de nombreuses écoles à fermer leurs portes, laissant des générations entières privées d’éducation. Aujourd’hui, alors que la situation sécuritaire semble s’améliorer progressivement, les parents sont déterminés à offrir à leurs enfants un avenir meilleur.

Cependant, ce retour à la normale s’accompagne de défis considérables. Selon Mazirane Justin, point focal du Réseau communautaire pour la protection de l’enfant (RECOPE), les places au degré élémentaire sont insuffisantes pour accueillir tous les enfants, en âge d’être scolarisés.

Deux années sans activités scolaires ont entraîné une forte demande, dépassant largement les capacités d’accueil des établissements scolaires.

Pour répondre à cette problématique, Mazirane Justin plaide en faveur de la création de classes parallèles. Cette solution permettrait de scolariser tous les enfants, et de leur offrir une chance égale d’accéder à l’éducation.

Amour Imani Christian