La tension est grande au poste frontalier de Kasindi, marquant la limite entre la République Démocratique du Congo et l’Ouganda en territoire de Beni. Les manutentionnaires œuvrant dans le marché local retirent des numéros d’immatriculation à tout véhicule d’importation et d’exportation poids lourds portant l’effigie de l’Ouganda. Cela fait à peu près 4 jours de colère.
En effet, depuis une semaine l’administration ougandaise a bloquée 3 véhicules transportant des poissons salés en destination de la RDC. Destinés à être déchargés à Kasindi, certains manutentionnaires peinent à trouver du travail. Des opérateurs économiques locaux dénoncent à leur tour une tentative de délocalisation du marché local des poissons salés vers l’Ouganda. Et, c’est un manque à gagner du côté congolais.
Ainsi, pour manifester leur colère, les manitationaires arrachent des numéros d’immatriculation à certains véhicules Ougandais. Des pneus des mêmes engins se voient dégonflés malgré la volonté des chauffeurs Ougandais en attente de la finalisation des formalités de dédouanement à travers le service de la Direction Générale des Douanes et Accises (DGDA), Inspection locale.
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” A travers ce geste, les Ougandais via leur gouvernement veulent délocaliser ce marché à Kasindi (RDC) pour Mpondwe (Ouganda) “, a appris Lafortunerdc.net.
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Des proches de la Fédération des Entreprises du Congo (FEC) dans ce coin , parlent d’une façon pour l’Ouganda de vouloir créer de l’occupation à sa population et surtout les jeunes Ougandais désoeuvrés.
Le Gouvernement de la RDC est appelé à travailler d’arrache-pied sur la question liée à la tentative de la délocalisation du marché local des poissons salés à Kasindi par le gouvernement Ougandais.
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Monsieur Niko Luko Sivyahendera, un habitant de Kasindi reconnaît que ce commerce contribue beaucoup plus à l’occupation des jeunes Congolais qui étaient désoeuvrés jadis. Dimanche 02 juin 2024, celui-ci a fait savoir que ce mouvement de commerce des poissons salés qui sont déchargés sur place contribue de façon positive sur le développement tous azimuts de ce milieu.
D’ailleurs, le commerce des poissons salés à Kasindi n’est pas seulement réservé aux congolais. Nombreux étrangers dont certains commerçants Soudanais y tirent profit. Leurs marchandises sont toujours payées en cash par les Congolais. Pour eux, l’Ouganda s’est investi dans une mauvaise politique commerciale. Si rien n’est fait dans l’urgence, la tension se montre veineux!
Des alternatives n’ont pas payées malgré la volonté des gestionnaires des triporteurs de ravitailler le marché local de Kasindi. Eux aussi sont maintenant contraints à effectuer le mouvement de commerce.
Pronnée par tous, la cohabitation pacifique devra se manifester dans ce secteur. Le gouvernement Congolais et celui de l’Ouganda devront profiter de cette occasion pour prévenir dans l’urgence ce conflit en gestation.
Georges Kizito, à Beni