Samedi 21 septembre, une quarantaine de présumés criminels, dont sept militaires en activité ont été présentés à la presse par le maire de Goma, le Commissaire supérieur principal Kapend Kamand Faustin.
Ces individus sont accusés d’avoir semé la terreur dans plusieurs quartiers de la ville notamment Ndosho, Kasika, Majengo et les villages Kiziba I et II, situés sur le territoire de Nyiragongo.
Devant les chevaliers de la plume, l’autorité urbaine a détaillé les faits reprochés à chacun des suspects. Les militaires, munis de leurs armes de service sont pointés du doigt pour des actes de banditisme, des assassinats et des tirs à balles réelles.
À côté des militaires, d’autres profils ont été présentés : des civils armés, des collaborateurs présumés du M23, des trafiquants de drogue, des extorsionnaires, …. Cette diversité des profils témoigne de l’ampleur du phénomène criminel qui gangrène la ville.
Les militaires arrêtés ont été immédiatement placés à la disposition de l’auditaire militaire de garnison de Goma, tandis que les civils ont été transférés au parquet.
L’auditaire militaire et le procureur de la République ont tous deux assuré que la justice serait appliquée avec la plus grande rigueur.
“Les criminels vont répondre de leurs actes”, a martelé le procureur Paluku Kitambala Pascal.
Amour Imani Christian