Depuis la résurgence des tensions entre le M23 et les FARDC, la population de Rutshuru, Nyiragongo et Masisi qui s’est massivement déplacée dans la ville de Goma, était avec des véhicules, qui encombrent les artères principales, rendant la circulation particulièrement difficile.
Pour faire face à cette situation, les autorités ont renforcé la présence policière aux points chauds de la ville. Les agents de la Police de circulation routière (PCR) sont déployés en nombre aux ronds-points stratégiques, tels que Instigo, Signers et à l’entrée de l’institut de Goma, connue sous le nom de « Kinyumba » : l’objectif est de réguler le trafic, et prévenir les accidents.
Si la présence policière est appréciée par une partie de la population, d’autres dénoncent des comportements abusifs de certains agents. Des cas de tracasseries routières ont été signalés par une ONG locale, alimentant ainsi la méfiance envers la Police de circulation routière.
Pour lutter contre ces dérives, les autorités ont renforcé le système de vidéosurveillance : plus de 26 caméras sont installées aux endroits stratégiques, permettant de surveiller en temps réel, le comportement des conducteurs et des policiers. Les images enregistrées servent de preuves en cas d’abus.
« Ces caméras nous permettent de contrôler l’activité de nos agents, et de sanctionner les éventuels dérapages. Nous ne tolérons aucune forme de corruption ou de harcèlement », précise le commandant adjoint la PCR escadron de Goma.
Afin de lutter contre les pratiques illégales, les autorités appellent les conducteurs à dénoncer tout comportement inapproprié de la part des policiers.
« Nous encourageons la population à nous signaler aussi les abus, afin que nous puissions prendre les mesures nécessaires », insiste le commandant adjoint de la PCR escadron de Goma.
Amour Imani Christian