Le préfet de l’Institut communautaire du lac (ICL), Byamungu Ntawenderundi Alexis alerte sur des menaces de mort qui pèsent en son encontre.
À l’en croirs, ces menaces qu’il attribue à des tensions tribales, sont intervenues après qu’il a été rétabli dans ses fonctions par le directeur provincial de l’Éducation du Nord-Kivu 1.
« Je suis victime d’un tribalisme à outrance. Après analyse de tous les dossiers par le parquet et les autorités compétentes, il a été conclu qu’il n’y avait aucune base pour les accusations portées contre moi », a laissé entendre le préfet de l’Institut communautaire du lac, qui se dit coincé quelque part pour des raisons sécuritaires.
Son retour en tête de l’ICL ne s’annonce pas facile. Des rapports d’enquête qui plaident en sa cause, ne suffisent pas pour convaincre ses détracteurs. Malheureusement, il reçoit maintenant des menaces sur sa vie, alors qu’il doit reprendre son poste.
« Je reçois des messages de menaces de mort de numéros inconnus, m’invitant à les rencontrer », a révélé celui qui indique que des hommes armés visitent régulièrement sa maison, pour l’intimider.
Malgré les menaces, Byamungu Alexis appelle non seulement à une mobilisation des autorités, afin de garantir sa sécurité mais aussi et surtout à la prise de conscience collective, pour taire les conflis tribaux et ainsi, avancer vers la restauration de la paix.
Guerschom Mohammed