Une tragédie a une nouvelle fois frappé le territoire d’Irumu, dans la province de l’Ituri le mardi 17 décembre : les terroristes ougandais des Forces démocratiques alliées (ADF) ont perpétré une embuscade qui a coûté la vie à cinq personnes, y compris un enfant d’à peine deux ans.

Selon les informations provenant des sources locales, les victimes rentraient de Komanda, après avoir participé à une distribution de fonds organisée par une organisation non-gouvernementale. Alors qu’ils se dirigeaient vers leur village de Manzobe, ils ont été attaqués par ces terroristes, qui leur ont ôté la vie.

Christophe Munyanderu, le coordonnateur de la Convention pour le respect des droits de l’homme (CRDH) à Irumu, a exprimé sa profonde préoccupation face à ces attaques récurrentes dans la région, et appelle vivement aux autorités compétentes à redoubler d’efforts afin de mettre un terme à l’insécurité croissante dans la zone.

Cette attaque survient à la suite du massacre de neuf personnes le mercredi 04 décembre dernier dans le territoire de Beni, au Nord-Kivu, et des menaces proférées par les rebelles du Mouvement 23 mars (M23) dans le territoire de Lubero.

À noter que l’état de siège a été décrété par le Président congolais, Félix Antoine Tshisekedi, dans les provinces du Nord-Kivu et de l’Ituri afin de lutter contre l’insécurité galopante. Plus de trois ans après, des structures citoyennes et des mouvements de jeunes ne cessent de se battle pour la levée de cette mesure.

Bahati Amuli Faustin