La crise climatique est au coeur des échanges ces dernières années, avec un rechauffement qui atteint de niveaux souvent inquiétants. Dans cette inquiétude précise, la contribution de toutes les couches sociales, minime soit-elle, trouve un écho favorable pour « sauver » la planète terre.
Dans cette optique, vingt-cinq femmes et jeunes filles écologistes ont été réunies ce vendredi 25 juillet dans le territoire de Nyiragongo au Nord-Kivu, dans le cadre d’un focus group initié par l’ONG WAHDi (Woman in action for human dignity), (Femmes en action pour la dignité humaine, Ndlr).
« C’est une table ronde que nous avons organisée en faveur des femmes et jeunes filles écologistes pour le climat et la liberté verte », a expliqué Ghislain Banyene, chargé de projet au sein de l’organisation WAHDi.
Les échanges se sont essentiellement apaisentis sur les activités menées par ces femmes et jeunes filles en faveur de l’environnement dans leur milieu social. L’objectif est clair : échanger et recueillir les informations nécessaires sur leur contribution dans la gestion de la crise climatique en province.
« C’est une activité qui réunit 100 femmes mais compte-tenu de la situation, l’activité est organisée sous forme de focus group et aujourd’hui, nous avons réuni 25 femmes et jeunes filles à notre site », précise Ghislain Banyene.
Le chargé de projet chez WAHDi remercie tous les partenaires et particulièrement Women’s international peace centre (WIPC), pour leur implication dans la réalisation de ces activités, qui ont un impact significatif au niveau local et surtout, chez la femme et la jeune fille.
Neema Bahunga, une de femmes en cette table ronde de WAHDi, rapporte avoir fait un pas important dans la vie. « On était en retard mais là, ils nous ont aidées. À ce stade, nous sommes devenues utiles pour nous-mêmes », s’est réjouie cette femme du village Bugamba 2, en territoire de Nyiragongo.
Au nom de toutes les participantes, elle encourage Women’s international peace center (WIPC) pour le soutien que cette organisation apporte à WAHDi. Neema Bahunga promet de mettre en profit les connaissances apprises tant au niveau familial que sociétal.
Guerschom Mohammed