Dans la nuit de mercredi 27 à ce jeudi 28 novembre, un enfant de 3 ans a été tué par des hommes armés dans le site de Bulengo, un cas qui vient une fois endeuillé les déplacés de guerre. Cette tragédie s’ajoute à la liste déjà longue des actes de violence, perpétrés contre des civils vulnérables.
D’après nos sources, c’était autour de 18h30, quand des tirs nourris ont semé la panique parmi les déplacés. Les crépitements de balles ont créé un climat de psychose et d’insécurité, plongeant les populations dans une détresse immense.
Jules Ngeleza, président du Conseil communal de la jeunesse renseigne qu’il s’agit des hommes armés qui se sont introduits dans le camp. Ne se contentent pas d’intimider, ils ont procèdé à des pillages systématiques des biens des déplacés, y compris les vivres et les non-vivres.
Face à cette situation alarmante, le Conseil communal de la jeunesse de Goma exprime sa profonde inquiétude, dénonçant ainsi la recrudescence de l’insécurité dans les sites de déplacés, et appelle les autorités provinciales et nationales à prendre des mesures urgentes pour rétablir l’ordre et la sécurité.
« A partir de 18h30 de ce mercredi, les crépitements de balles se sont faits entendre dans le site de Bulengo et ont créé un climat de psychose dans le chef des déplacés, qui ne savent plus à quel saint faudra-t-il s’orienter à cause de la présence des hommes armés dans le camp, lesquels hommes sont en train de voler, même les vivres et non vivres appartenant aux déplacés de guerre », deplore-t-il.
La jeunesse communal appelle les autorités en charge de la sécurité à sécuriser la population vulnérable, pour l’amélioration de leur condition de vie.
« Le Conseil communal de la jeunesse de Goma demande aux autorités provinciales et nationales de s’en occuper urgemment en mettant en place des mécanismes sécuritaires qui visent à nettoyer ces sites, et permettre finalement à ces populations en situation difficile de vivre dans la quiétude », a ajouté Jules Ngeleza.
Le Conseil de la jeunesse demande aux autorités de redoubler d’efforts pour sécuriser ces populations déplacées.
Promesse Kakuru