À Bunia, le Conseil provincial de la jeunesse (CPJ) de l’Ituri a formellement démenti les allégations l’associant à une quelconque collusion avec le groupe rebelle M23. Dans une interview accordée à la presse, mercredi 16 janvier, sa présidente en interim Eugénie Fwambe a qualifié ces accusations de « mensongères, diffamatoires et visant à ternir l’image de la jeunesse iturienne ».
Selon les rumeurs diffusées sur certains réseaux sociaux et dans des médias locaux, le CPJ de l’Ituri aurait été impliqué dans des échanges avec le M23, groupe rebelle actif dans l’Est de la République démocratique du Congo. Ces allégations ont suscité une vague d’indignation et de confusion au sein de la communauté.
Face à ces affirmations, la présidente en interim du CPJ a réagi fermement :
« Nous dénonçons avec la plus grande énergie ces fausses accusations. Le Conseil provincial de la jeunesse est une institution apolitique et neutre, engagée pour la paix et le développement de la province de l’Ituri. À aucun moment, nous n’avons eu de contacts ou de liens, directs ou indirects, avec le groupe rebelle M23 », a fait savoir Eugénie Fwambe.
À cette occasion, le CPJ a également appelé les médias et les utilisateurs des réseaux sociaux à la prudence et à la vérification des informations avant leur diffusion.
« Ces rumeurs mettent en danger l’intégrité de notre institution et risquent de fragiliser davantage la cohésion sociale dans une région déjà meurtrie par les conflits. Nous invitons les auteurs de ces accusations à produire des preuves ou à cesser immédiatement leur campagne de désinformation ».
Le CPJ a profité de cette occasion pour réaffirmer son engagement en faveur de la paix dans l’Ituri. Le Conseil s’est dit déterminé à poursuivre ses initiatives en faveur de la jeunesse, notamment à travers des programmes de sensibilisation sur la non-violence et la réinsertion des jeunes affectés par les conflits.
« Nous sommes une voix pour la jeunesse, et nous œuvrons chaque jour pour un avenir meilleur. Ces attaques ne nous détourneront pas de notre mission », a conclu Eugénie Fwambe.
Le Conseil Provincial de la Jeunesse a indiqué qu’il se réserve le droit de recourir à des actions judiciaires contre quiconque tenterait de porter atteinte à son honneur et à sa crédibilité.
Héritier Ramazani