À Goma, une histoire incroyable vient bouleverser les esprits. Alors que la population se remettait d’un drame collectif, un rebondissement inattendu est venu troubler le deuil d’une famille.
Un jeune homme de 17 ans, tué il y a quelques jours vers Majengo à l’endroit connu au nom de Ki30 et enterré parmi 200 autres déplacés de guerre victimes de l’agression rwandaise, a été retrouvé… vivant, ou plutôt, son corps a été retrouvé à la morgue de l’hôpital CBCA Ndosho, quelques jours après ses funérailles.
Les circonstances de cette erreur sont encore floues, mais une chose est sûre : la famille du jeune homme, originaire du village de Kiheru en territoire de Nyiragongo, vit une épreuve de plus douloureuses.
Tout a commencé lorsque les corps des victimes de l’agression rwandaise ont été exposés au stade de l’Unité, le 2 septembre. Le cercueil du jeune homme était clairement identifié et portait le numéro 207, selon un membre de famille. Les proches ont ainsi pu lui dire un dernier adieu, convaincus qu’il reposait désormais en paix.
Mais le destin en a décidé autrement. Les rêves récurrents du père de la victime, le voyant assis au salon et affirmant ne pas être enterré, ont semé le doute. Sa mère a fait le même rêve, renforçant ainsi cette étrange intuition. Guidés par ces visions, les parents se sont rendus à la morgue où, à leur grande stupeur, ils ont retrouvé le corps de leur fils.
C’est une découverte qui a laissé la famille sans voix. Une nouvelle fois, elle doit faire face à la douleur de la perte mais cette fois-ci, c’est un deuil bien particulier qu’elle vit, marqué par l’incompréhension et l’émerveillement.
Comment expliquer un tel phénomène ? Est-ce une erreur humaine, un cas de méprise identitaire ou une manifestation surnaturelle ? Les questions restent nombreuses et les réponses, pour l’instant, hors de portée.
Cette histoire, à la limite du surnaturelle, soulève de nombreuses interrogations sur les conditions d’identification des corps dans des situations de crise, et sur la souffrance des familles endeuillées. Elle interroge également sur la puissance des rêves et la capacité de l’esprit humain à percevoir des réalités, qui échappent à notre compréhension.
Amour Imani Christian