Au-delà des travaux communautaires réalisés tous les samedis dans la capitale provinciale du Nord-Kivu, la Mairie a débuté avec la traque des enfants de la rue, communément appelés « Maibobo », accusés de faire partie des facteurs qui alimentent l’insécurité à Goma.
Ces enfants ont été interpellés notamment au niveau de l’ancien Stade des volcans, au port et dans leur habitation (La rue, Ndlr). M. Désiré Ngabo, maire adjoint explique cette opération par le souci ultime d’assainir Goma de tout ce qui peut salir sa réputation.
« On s’était dit que nous devons assainir Goma et assainir, nous le devons aussi de tous ces bandits, de tous ces enfants Maibobo », table le Maire adjoint. Ces enfants sont accusés de plusieurs griefs, qui ne plaident pas en leur faveur.
« Ces enfants Maibobo ravissent les téléphones, les sacs de nos mamans », et plus grave encore, « De fois, ils violent même », expliquant le bien-fondé de cette nouvelle voie de l’assainissement de la capitale provinciale du Nord-Kivu.
M. Désiré Ngabo précise que tout est mis en contribution pour arriver à assainir Goma dans tous les domaines avec en ligne de mire : la propreté et du banditisme. « Nous sommes en train de tout faire afin que nous puissions nous rassurer que Goma soit assainie ».
Étant des enfants en conflit avec la loi, le Maire adjoint précise qu’ils seront remis entre les mains de la justice, qui devra tabler sur chaque cas et la sanction qui correspond, pour éviter d’autres cas similaires dans les rues de la capitale provinciale du Nord-Kivu.
Guerschom Mohammed