Dans la poursuite des travaux communautaires communément appelés « Salongo », le Maire de Goma Julien Katembo Ndalieni, son adjoint Désiré Ngabo et toute l’équipe d’assainissement ont pris pour ce samedi 05 juillet, le quartier Mugunga dans la commune de Karisimbi comme cible.
L’autorité urbaine, bien qu’il se félicite de la prise de conscience par la population, dénonce néanmoins des dérapages qui sont enregistrés dans certains coins.

« J’ai fait un tour avec toute l’équipe à Mugunga et nous avons constaté qu’il y a encore des défis », explique le Maire. Parmi des difficultés palpables, « nous avons retrouvé des jeunes dans des cinés durant les heures des travaux communautaires. Nous avons aussi constaté que l’assainissement n’est pas effectué le long de la route ».
Julien Katembo Ndalieni interpelle alors la conscience de la population de la commune de Karisimbi et particulièrement du quartier Mugunga, sur la nécessité de s’impliquer dans ce Salongo pour préserver non seulement l’environnement, mais aussi, revêtir Goma de sa plus image.
Le camion hydrocureur de nouveau opérationnel

L’autorité urbaine rappelle à la population que le camion hydrocureur est de nouveau opérationnel, question d’aider les habitants de la capitale provinciale du Nord-Kivu durant cette période où la sécheresse gouverne la nature.
Julien Katembo Ndalieni appelle ainsi la population à faire recours à ce service. « Notre service de vidage de la Mairie a déjà commencé. Venez à la Mairie pour voir dans quelle mesure nous pouvons vous aider », invite le Maire de Goma.
Le Maire insiste que le passage de la saison sèche et à celle pluvieuse ne se fait pas en douce, d’où, la nécessité de prévenir la situation. « Nous lançons l’appel à la population de Goma. Celui qui sait que ses toilettes sont pleines, qu’il vienne à la Mairie ».
Julien Katembo Ndalieni souligne que tous les efforts fournis vont dans le sens de préserver l’environnement de la ville de Goma et par ricochet, sa population. L’autorité urbaine rappelle également aux propriétaires des cinés que ces milieux ne peuvent qu’ouvrir dans l’après-midi (autour de 13 voire 14 heures), pour permettre aux enfants d’aller au cours.
Guerschom Mohammed