La situation sécuritaire reste préoccupante dans le territoire de Djugu, en province de l’Ituri. Dans son nouveau rapport rendu public le 22 octobre dernier, la Coordination des affaires humanitaires (OCHA) dresse un tableau alarmant de la situation humanitaire dans cette partie de l’Est de la République démocratique du Congo.
Selon ce document consulté ce samedi, plus de 14 900 personnes ont été contraintes d’abandonner leurs maisons entre la fin du mois de septembre et le début d’octobre à la suite des attaques répétées des groupes armés. Ces déplacés se sont réfugiés dans des écoles et églises de la localité de Jina, où les conditions de vie demeurent précaires.
« Entre le 27 et le 28 septembre, des attaques menées par des groupes armés dans au moins sept villages des groupements Nyapala et Jako Ndahura ont causé la mort d’au moins quatre personnes et fait plusieurs blessés. Le site de déplacés de guerre a également été attaqué et partiellement incendié », indique le rapport.
Toujours selon OCHA, cette escalade de la violence a eu un impact considérable sur le secteur sanitaire. Plusieurs zones de santé, notamment Nizi, Drodro, Lita, Fataki et Mangala ont été touchées, mettant directement en danger les civils, y compris les personnes déjà déplacées.
Face à cette situation dramatique, OCHA appelle le gouvernement congolais et ses partenaires humanitaires à renforcer de toute urgence les mesures sécuritaires et l’assistance humanitaire pour venir en aide à ces populations vulnérables.
Rédaction