Dans un meeting populaire lors d’une visite à Kisangani dans la province de la Tshopo, le président Félix Tshisekedi a exprimé ses critiques à l’encontre de la constitution en vigueur de la République démocratique du Congo.
Selon lui, cette constitution, rédigée à l’étranger, ne reflète pas les réalités congolaises, et doit être révisée par des Congolais eux-mêmes.
« Notre Constitution n’est pas bonne. Elle a été rédigée à l’étranger par des étrangers avec leur mode de fonctionnement », a déclaré Tshisekedi, devant un public attentif. Le président a insisté sur l’importance d’une démarche inclusive pour repenser le cadre juridique du pays. « Notre Constitution doit être rédigée par nous-mêmes », a-t-il insisté.
Pour répondre à cette nécessité, Tshisekedi a annoncé qu’une commission nationale sera mise en place l’année prochaine, rassemblant des intellectuelles Congolais. Cette commission aura pour mission de réfléchir et de proposer une Constitution qui soit adaptée aux réalités congolaises, et qui ne handicape pas le développement du pays.
« Il est important que nous ayons un texte constitutionnel qui reflète notre identité et nos aspirations en tant que peuple », a-t-il souligné. Le président a également évoqué les défis auxquels le pays est confronté, et l’importance d’une gouvernance qui répond aux besoins des Congolais.
Les déclarations de Tshisekedi interviennent dans un contexte politique tendu, où ce projet de révision constitutionnelle suscite des débats passionnés au sein de la classe politique, alors que les opinions divergent sur la nécessité d’un changement fondamental ou d’une simple réforme.
La mise en place de cette commission nationale sera suivie de près par les observateurs politiques et les acteurs de la société civile, qui espèrent qu’elle ouvrira la voie à un dialogue constructif sur l’avenir constitutionnel du pays.
Promesse Kakuru