Les prix des produits vivriers en provenance du territoire de Walikale, commencent à connaitre une nette augmentation à Goma, quelques semaines après l’intensification des activités rebelles autour de la cité de Pinga. Cette situation préoccupe particulièrement les vendeurs d’huile de palme dans la ville, qui craignent pour la stabilité de leurs activités commerciales.
Selon plusieurs commerçants interrogés par Kivu7.net, l’avancée du M23/RDF dans le territoire a un impact direct sur les coûts d’approvisionnement, ce qui entraîne des repercussions sur le prix de vente.
Connue pour sa qualité supérieure, l’huile de palme en provenance de pinga, secondée par celui-ci de Oïcha, est un produit essentiel dans la cuisine locale, est l’un des produits les plus touchés par cette hausse.
« Les hostilités dans le territoire de Walikale rendent nos activités très difficiles. Nous sommes préoccupés par l’augmentation de prix : un Kafindondo qui se vendait à 60$, aujourd’hui, il se vend à 80$. Nous craignons beaucoup plus qu’avec ces affrontements, l’huile de Pinga ne va plus arriver à Goma. Voilà ce qui va booster les demandes et le prix sera même à 100$, déjà, qui va encore achète ? », a déclaré un vendeur.
D’autres commerçants ont exprimé des inquiétudes similaires, soulignant que cette situation pourrait aggraver les conditions de vie, déjà précaires pour de nombreux habitants de Goma.
Les habitants ressentent également les effets de cette hausse. L’huile de palme, qui est un produit de base pour beaucoup dans la cuisson des manioc (du Sombe), devient inaccessibile pour certains ménages.
Promesse Kakuru